mercredi 12 avril 2017

Avril, déjà trois mois de préparation passés, voici le résumé

Le premier janvier, j'apprends ma sélection pour la Transcontinantale Race.

Les dix premiers jours de l'année, je prépare le parcours. Il faut passer par les 4 check-points obligatoires pour rejoindre Météora en Grèce.

En partant de Belgique, il y a une multitude de possibilités et personne ne prendra les mêmes routes.

J'ai choisi ma route, en évitant un peu les côtes, les détours et les difficultés...  Je trouve tout de même 40000 mètres de dénivelés positifs et 4000 kms. Il faudra tenir.

Maintenant que je connais ma route, je dois la peaufiner, vérifier certains tracés, certains cols et me la mettre bien en tête.

J'ai la solution, je récupère le tracé gpx, le bascule sur le Pc du home trainer et contrôler.
Chose faite le 10 janvier, c'est le petit départ.

Tous les matins, avant de partir travailler, je teste et contrôle. Je ne veux pas faire les 4000 km, et c'est donc au hasard que cols, vallées, villes et plaines vont se dérouler à l'écran.

Les tronçons sont mis sur Strava en même temps que je les effectuent. A raison de 20 à 40 kms par jours, la route est longue...  Je passe les Ardennes, le Luxembourg, traverse l'Allemagne pour rejoindre le CP1.

Ensuite, l'Autriche, les Dolomites, rejoins le CP2, la Slovénie, Hongrie, Slovaquie et CP3.

Il y a beaucoup de plaines entre ces étapes,  je ne connais pas les vents dominants et il faudra que je me renseigne.

Pour rejoindre les Carpates et le CP4, c'est à nouveau la traversée à de la Hongrie puis la Roumanie.

Ensuite, Bulgarie,  Macédoine, et Grèce.

Trois mois pour faire le tiers de la compétition en "virtuel" au chaud et à l'abri des intempéries. Quelle température vais-je avoir... Si si, j'ai une idée...  Mais quelles surprises ?

Finalement, je modifie seulement trois fois mon parcours, j'avais bien bossé !
Dehors, la météo s'améliore et le printemps arrive. Je vais devoir améliorer ma condition physique. Je m'aperçois que certains concurrent sont plus vaillants que mois et déjà, ils parcourent des circuits de 300 kms. Les meilleurs, ceux qui sont fait d'un autre métal effectuent des 600kms...

Je ne suis encore qu'un gamin, mon parcours le plus longs ne dépasse pas les 171 kms.

Je dois me remettre en question... Moins de trois mois et le départ.

Fin mars, pour les Grands champions, c'est l'IPWR, la traversée de Ouest en Est de l'Australie...  6000 kms. Le 31 mars j'apprends l'accident mortel de Mike Hall qui jouait la gagne...

En son hommage, voici un bref résumé de son palmarès (copié de Wikipedia) :

En 2012, Mike Hall a gagné la première World Cycle Race (en). En 2013 et 2016, il gagna le Tour Divide (en), la course cycliste d'ultra-endurance de montagne à travers les Rocheuses au Canada et aux Etats-Unis. En 2014, il gagna la première Trans Am Bike Race (en), une course traversant les États-Unis de la cote pacifique à la cote atlantique.

Depuis 2013, il était le principal organisateur de la Transcontinental Race, une course cycliste à travers l'Europe dont la cinquième édition doit relier Geraardsbergen (Belgique) à Meteora (Grèce). Cette course voit les coureurs démarrer à 22h au sommet du Mur de Grammont. Ils parcourent ensuite près de 4 000 km sans assistance et en décidant eux-même de leur route. Le chronomètre ne s'arrête pas. Ce sont les coureurs qui décident de leur sommeil. Certains ne font que très peu d'arrêts et dorment deux à trois heures par nuits pour gagner du temps.

La talent et la passion de Mike Hall ont fait de cette course une référence en la matière, avec un millier de candidats chaque année, dont seuls 350 sont sélectionnés. Sous son impulsion, les courses sans assistance sur des distance "ultra" ont atteint une popularité sans précédent.

Sa compagne Anna (https://www.instagram.com/ride.eat.make/) s'occupait de la direction artistique de la course. Le couple n'a pas eu d'enfants.